Loïc Léonard, future étoile olympique des JO de Paris 2024 ?
Pour ses premiers Jeux Olympiques, Loïc Léonard entend bien tout donner ! Le jeune Arrageois de 28 ans s’est qualifié avec son partenaire Adrien Bart pour les Jeux en canoë-kayak, il nous confie son ressenti.
Les Jeux Olympiques, c’est « LA compétition ultime » pour le jeune kayakiste Loïc Léonard (28 ans), qui représentera la France cet été aux Jeux de Paris 2024 !
Il était une fois, une étoile
S’il est aujourd’hui le numéro un du canoë-kayak en France, son talent et sa passion ont débuté il y a plus de 20 ans ! Après avoir été initié au canoë-kayak à l’école primaire, dans la base nautique de Saint-Laurent Blangy, Loïc Léonard a bien vite été conquis ! « C’est quelque chose qui m’a rapidement plu, le fait d’être dehors, de pouvoir s’amuser sur l’eau avec les copains, au début, c’était vraiment la seule préoccupation », évoque-t-il.
La même année, il se fait inscrire au club de canoë-kayak de la ville et gravit peu à peu les échelons, jusqu’à devenir le champion qu’il est aujourd’hui. « On ne se lève pas un matin en décidant de devenir un sportif de haut niveau. On a une passion, on y passe du temps, nos résultats deviennent meilleurs et on se rend compte qu’il y a quelque chose de plus à faire. Et c’est exactement le chemin que moi, j’ai parcouru », explique-t-il.
La course vers la médaille
Si sa réputation n’est plus à faire dans le milieu du canoë, les Jeux Olympiques sont une nouvelle épreuve pour laquelle il entend bien performer.
« J’estime que j’ai beaucoup de chance de vivre des Jeux en France dans ma carrière sportive, c’est quelque chose qui va être incroyable. Aujourd’hui je me sens bien, confiant et aussi excité de prendre part à ces courses », affirme-t-il.
Après avoir fini à la 4e position aux derniers Championnats du Monde de canoë-kayak avec son partenaire Adrien Bart, l’objectif est clair à ses yeux : la médaille. « On sait qu’on fera partie des athlètes qui ont cette capacité à se battre pour la médaille donc oui, c’est l’objectif », confie-t-il.
Un entraînement intensif
Après avoir qualifié le bateau français pour les JO, aux Championnats du Monde d’août 2023, en obtenant les quotas olympiques avec son coéquipier Adrien Bart ; les deux athlètes se sont qualifiés individuellement il y a deux mois et représenteront les couleurs de la France lors de cette compétition d’envergure internationale.
« Ce sont des moments d’émotions forcément, c’est beaucoup de travail, tout peut s’arrêter à tout moment sur notre course d’1min40. C’est des moments forts. Et quand ça se passe bien, ça reste gravé en nous », confie-t-il.
Pour s’y préparer, les deux athlètes ont opté pour un entraînement intensif de haut vol : entraînements sur canoë, stages, préparations, musculation, courses à pied, etc. Une multitude d’exercices réalisés chaque semaine par les kayakistes pour se préparer physiquement à l’effort.
Côté mental, une préparation s’impose également : « Être focus sur soi, sur notre bateau, avoir envie d’y être, ne pas redouter l’événement » sont des sujets abordés, entre autres, entre les sportifs et leur coach, nous indique-t-il. Mais ils restent confiants : « On est des compétiteurs donc c’est vraiment quelque chose que l’on sait faire. Là, l’enjeu est forcément plus élevé. Mais c’est vraiment des moments de courses que l’on adore », ajoute Loïc.
La consécration d’une carrière d’athlète
« C’est vraiment beaucoup de fierté pour le travail accompli », affirme l’athlète.
Pour Loïc Léonard, participer pour la première fois aux Jeux Olympiques, et sur le sol français, c’est une véritable fierté. Ces Jeux sont selon lui synonymes de partage, ils entraînent l’engouement et réunissent les proches, les partenaires, la famille, les Français, à travers tout le pays !
« La chance de pouvoir faire ces jeux en France, c’est qu’il y a du monde qui va pouvoir regarder, il y a du monde qui va pouvoir se déplacer. Et en étant les visages du canoë français dans ces Jeux, il va y avoir beaucoup de monde derrière nous. Et ça, ça fait plaisir », raconte-t-il.
Introduire une médaille olympique à son palmarès marquerait à jamais sa carrière. C’est tout un héritage qui resterait auprès de lui, et cela toute sa vie : « Alors la médaille olympique, clairement, ça change une vie. Dans ma conception du sport, c’est la compétition ultime. Il vaut mieux gagner une fois la médaille olympique qu’être champion du monde tous les jours », affirme le sportif.
