Le Graal : vers la médaille olympique pour Viktor Lockwood et l’équipe de France de hockey sur gazon !

Ça y est, ils l’ont fait, les bleus participeront cette année aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ! Viktor Lockwood, capitaine de l’équipe de France de hockey sur gazon, nous confie son ressenti à l’approche des Jeux.

Photo : Le Graal : vers la médaille olympique pour Viktor Lockwood et l'équipe de France de hockey sur gazon !
© Viktor Lockwood

Du jamais-vu depuis les Jeux Olympiques de Munich en 1972, l’équipe de France masculine de hockey sur gazon participera de nouveau aux Jeux de Paris 2024 ! Son capitaine, Viktor Lockwood (32 ans), tout droit venu du Lille Université Club (LUC) de Ronchin et du Lille Métropole Hockey Club, nous en dit plus sur cette saison inédite pour la Fédération Française de Hockey.

Viktor Lockwood, l’étoile montante du hockey sur gazon français

Viktor Lockwood est un véritable couteau suisse. Capitaine de l’équipe de France de hockey sur gazon, qu’il pratique depuis ses huit ans, et diplômé d’un master « chef de projet web et digital », le joueur de 32 ans est à la fois sportif et entrepreneur dans le digital et le champagne.

Mais si sa vie professionnelle est bien remplie, son sport reste avant tout une passion, autour de laquelle il a choisi de construire sa vie. « Étant donné que j’ai fait le CREPS (centres de ressources, d’expertise et de performance sportive) Châtenay Malabry, j’ai commencé à évoluer dans les équipes nationales en étant jeune et c’est devenu mon sport, explique-t-il. Au fur et à mesure, c’est devenu l’activité principale, et j’ai organisé ma vie autour du hockey ».

Une préparation physique et mentale pour mieux performer

« Participer aux Jeux Olympiques pour la première fois est une sensation un peu inconnue et unique, surtout 100 ans après les Jeux de Paris 1924 ! », déclare l’athlète. À l’approche des Jeux, le stress l’accompagne aussi : « Dans ces derniers moments c’est pas le stress des JO, c’est le stress d’arriver aux JO », confie-t-il.

Et il n’y a pas de secret, pour se préparer à une compétition d’une telle envergure, il faut s’entrainer ! L’équipe de France a revu toute sa préparation depuis mars 2023 pour mettre toutes les chances de son côté en juillet.

Au programme :

  • Entraînements physiques (musculation, haltérophilie, etc.) trois jours par semaine au CREPS de Wattignies, avec leur nouveau préparateur sportif Fabien Bernard ;
  • Séances de préparation mentale collectives et individuelles avec Christophe Lehoux, ancien préparateur de l’équipe nationale de volley aux JO de Rio et de Tokyo.

L’objectif : combler l’écart entre l’équipe de France et les meilleures équipes internationales.

Un objectif : être qualifié aux demi-finales et remporter la médaille

Comme tout compétiteur, l’objectif final de Viktor Lockwood est bien sûr de décrocher la médaille. Mais avant cela, il leur faut sortir des poules. « L’objectif qu’on s’est fixé, c’est dans un premier temps de sortir des poules. Au hockey sur gazon, ce sont deux poules de six. Et les quatre premiers de chaque poule sont qualifiés en quarts de finale », indique Viktor Lockwood.

Si l’équipe de France est actuellement 9e au classement mondial, cet objectif reste pour le capitaine « ambitieux mais très réaliste ». En effet, parmi les compétiteurs de leur poule, se trouve l’Afrique du Sud (13e) et l’Espagne (8e). La France les ayant battus récemment, renouveler ces victoires assurerait une qualification aux quarts de finale pour l’équipe nationale lors de ces JO.

« Ensuite, on va jouer ces quarts de finale forcément pour les gagner. C’est là qu’il faudra faire un exploit. Et créer un exploit ça ne relève pas du hasard. Donc l’objectif, ce sont les quarts de finale. Et le rêve, c’est la médaille », affirme le capitaine.

Remporter la médaille, qui plus est en France, serait « le Graal » et « l’accomplissement d’une carrière » pour Viktor Lockwood. Un véritable rêve pour lequel il entend bien tout donner afin de le réaliser.

« Ce serait le Graal, ouais vraiment il n’y a pas d’autres mots ! De temps en temps, je me surprends en train d’imaginer le premier match, la première marseillaise et les sensations, et je pense qu’on n’est jamais préparé à ça avant de les vivre. Donc j’ai vraiment hâte, vraiment hâte », s’exalte Viktor.